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L’homme souriant

Publié le jeudi 19 septembre 1991
Portrait

Il est encore trop jeune, à 45 ans, pour que l’on parle de vieille wholesale nba jerseys maîtresse.

Mais c’est bien à ses premières amours que revient, aujourd’hui, Michel Cicurel, en quittant Galbani, la filiale italienne de BSN, pour remplacer Jacques Letertre à la tête de Dumenil-Leblé. Le fromage ultramontain n’aura donc retenu que deux ans à peine ce financier invétéré, passionné de macro-économie.

Fils d’un compositeur égyptien, neveu de Mendés-France, ami de Raymond Barre, Michel Cicurel a fait, après l’ENA (inspection des finances), ses classes à la direction du Trésor, de 1973 à 1983 (si l’on excepte une parenthèse de deux ans à la direction de la construction et de l’architecture), avant de rejoindre le privé, dans les rangs de la Compagnie Bancaire. La créativité de cet homme, peintre à ses heures et qui rêvait d’être réalisateur, s’est largement révélée chez Cortal et lui a permis, contre vents et marées, d’imposer la banque parmi les établissements français les plus novateurs, tant en matière financière qu’en termes de wholesale mlb jerseys communication.

C’est seulement après avoir mis Cortal sur les rails de la profitabilité que Michel futur Cicurel s’est décidé, en 1989, à quitter le groupe de la Compagnie Bancaire que présidait alors André Lévy-Lang pour rejoindre BSN et organiser, autour de Galbani, le numéro un du fromage en Europe, la synergie entre les produits frais de ce leader agroalimentaire en Europe. Ce virage de la banque à l’industrie n’a pas manqué, à l’époque, de Bourse surprendre из le microcosme financier parisien, même si, Michel Cicurel est alors apparu comme wholesale nba jerseys un des dauphins d’Antoine Riboud. Homme de marketing et de paradoxes, qui use du sourire pour s’imposer sans jamais heurter, le nouveau patron de Dumenil-Leblé n’avait fait que valoir, sans doute, son goût pour l’anticonformisme. Mais on ne tire pas ainsi un trait définitif sur 17 années de finances. Equilibriste, éclectique, ou simplement serein, Michel Cicurel pourrait à nouveau surprendre ceux qui suivent sa carrière, brillante sans être tapageuse. Sans doute avant d’aborder la soixantaine, cet âge d’un nouveau world! départ, dépeint avec un optimisme contagieux dans son dernier livre, « La Génération Inoxidable ».

Écrit par Isabelle de Boysson pour Les Échos